Popayan & Cali

Nous quittons l'Equateur avec tristesse : fin de cette étape avec mes parents et fin d'un pays merveilleux. Nous y retournerons, c'est certain ! Et essentiellement sur les îles Galapagos ! Nous allons rejoindre la Colombie, pays que nous avons hâte de visiter.

Cependant, avant de vous vanter les merveilles de ce pays, commençons par les galères rencontrées ...

Nous-nous rendons à la gare routière du nord de Quito, Carcelén. De là, nous prenons un bus en direction de Tulcan, ville frontalière entre l'Equateur et la Colombie. Nous passerons la frontière le lendemain, cette zone n'étant pas la plus sécurisée, d'après ce que nous avons entendu. Nous passons la nuit à Tulcan dans un hôtel où nous n'avons pas dormi, le concept étant pour le moins étrange : le premier étage est une boîte de nuit-karaoké et les chambres se situent aux étages supérieurs. Dur dur de dormir dans ce vacarme !

Le lendemain, nous traversons la frontière. De toutes celles que nous avons traversées en 4 mois de voyage, celle-ci se révèle la plus pénible. Nous prenons un taxi qui nous amène au bureau d'immigration afin de tamponner nos passeports pour la sortie de l'Equateur. Nous traversons ensuite un pont nous menant vers la Colombie. Ici, nous ne sommes donc ni en Equateur, ni en Colombie !

Ça y est, nous y sommes ! Sauf que non, en fait, c'est un peu plus compliqué que ça. Une fois que nous trouvons le bureau d'immigration pour l'entrée en Colombie, il faut trouver la file d'attente pour les non-colombiens. Nous la trouvons difficilement et pour cause, elle est tellement longue que nous ne trouvons pas la fin. Nous patienterons 5 heures avec nos bagages et de la pluie par intermittence avant d'obtenir le précieux tampon d'entrée sur le territoire colombien !

Ça y est, le cauchemar est terminé ! Sauf que non, en fait, là aussi, c'est un peu plus compliqué que ça ... Nous prenons un colectivo nous menant à Ipiales.
Dommage, avec le temps perdu à l'immigration, nous n'aurons pas le temps d'aller visiter l'Eglise Las Lajas qui est, semble t-il, incroyable. De là, nous prenons un bus afin de rejoindre Popayan.

* "La sombre histoire du portefeuille perdu" *

Au départ, tout se passe bien dans le meilleur des mondes : fini la musique andine et ses petites flûtes qui commençaient à nous agacer pour faire place à la musique colombienne (avec un niveau sonore raisonnable !), des routes qui ne tournent pas dans tous les sens ... Ouf, ça fait du bien !

Sauf qu'en fait non ... C'est sans compter sur "La sombre histoire du portefeuille perdu": à la moitié du trajet, les policiers colombiens procèdent à un contrôle dans le bus. Et là, ô malheur, une jeune fille s'aperçoit qu'elle a perdu son portefeuille lors de la pause-pipi quelques minutes avant et ne peut donc pas justifier de son identité, faute grave en Colombie ! À partir de là, c'est parti pour une fouille des sacs et des valises dans le coffre, des "lève-toi de ton siège que je vérifie si le portefeuille ne serait pas caché sous tes fesses" et ce, à quatre reprises sur toute la durée du trajet menant à Popayan, par des policiers imposants et armés jusqu'aux dents, le tout en pleine nuit. Tout ce dont on rêve lors d'une arrivée en Colombie 🙂 . La jeune fille persistait pourtant à dire qu'elle savait où elle avait perdu son portefeuille et qu'il n'était donc pas utile de fouiller tout le monde. Malgré tout, la pauvre s'est fait incendier par les passagers du bus ...

Et hop, arrivés à Popayan, une dernière petite fouille dans les sacs afin de vérifier si le petit portefeuille farceur ne se serait pas faufilé dans nos sacs entre le 3iem et le 4iem contrôle ! Avec nos petites têtes de touristes, nous échappons à la fouille au corps contrairement aux autres passagers du bus, les policiers colombiens souhaitant visiblement éviter un incident diplomatique.

Enfin, nous arrivons à Popayan à 2h30  au lieu de ... 20h ! Soit 10 heures pour effectuer 400 km ! Une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux. Sauf que non en fait ... le lendemain, journée clouée au lit pour moi, intoxication alimentaire de toute évidence. Poisse, quand tu nous tiens ...  Sur ces trois jours à Popayan, nous parvenons tout de même à sortir un petit peu et à entrevoir les beautés de la ville blanche.

Des bâtiments blancs partout, son nom de ciudad blanca n'est pas dû au hasard. C'est le centre administratif et religieux de la région de Cauca, avec beaucoup d'églises dont la Iglesia San Francisco, la plus grande église de la ville.

Depuis le puente del Humilladero, nous accédons à un joli parc.

Puis un petit tour au parque Caldas ombragé et bordé d'arbres et sa cathédrale Basilica Nuestra Seniora de la Asuncion.

À noter : si vous avez le temps (et pas d'intoxication alimentaire), le Morro de Tulcan permet d'accéder à une vue panoramique sur toute la ville !

Depuis Popayan, nous prenons un bus direction Cali pour 3 heures de trajet. Nous arrivons dans la ville de la salsa. Pas grand chose à visiter mais nous trouvons l'ambiance chaleureuse et en profitons pour avancer sur le blog afin de raconter nos aventure en Equateur 🙂 .

Nous logeons dans un Airbnb dans le quartier bohème de San Antonio.

Nous en profitons également pour nous familiariser avec la salsa. Pour cela, un premier tour au parc Loma de la Cruz où les locaux se réunissent pour des danses andines.

Puis un peu plus tard, un petit tour au bar La Topa Tolondra : ambiance très sympathique, les colombiens dansent la salsa à merveille et n'hésitent pas à nous apprendre les pas avec le sourire !

L'occasion de confirmer notre incompatibilité légendaire avec la danse. Heureusement, nous sommes à l'autre bout du monde !

Récapitulons

 QuoiPrix total à 2DuréeLien
LogementHotel Espíndola
Tulcan
24 €1 nuitBooking
LogementAirbnb Popayan36,88 €3 nuitsAirbnb
LogementAirbnb Cali40 €3 nuitsAirbnb
TransportBus
Quito - Tulcan + taxi
13 €6hOn n'en souvient pas !
TransportBus
Ipiales - Popayan
23 €10hCompagnie bus
TransportBus
Popayan - Cali + taxi
13,5 €3hCompagnie bus

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