Queenstown : paysages et adrénaline

Nous-nous dirigeons ensuite vers Queenstown, ville la plus animée de l’île du sud.

Bordée par le lac Wakatipu, Queenstown est une ville agréable où nous profitons de gouter le vin local pour moi et une petite bière pour Raphael, sur une terrasse ensoleillée.

Queenstown est réputée pour ses sports de glisse mais avant tout pour être la « capitale mondiale de l’aventure » !

C’est en effet ici que se retrouvent les adeptes des sports extrêmes et en particulier pour le saut à l’élastique depuis le Kawarau Bridge construit en 1825 et qui est le lieu où s’est installé en 1988 le premier saut à l’élastique commercial, sport national en Nouvelle-Zélande.

Cela faisait un petit moment que je souhaitais en faire un !
Le lieu est propice et le coût bien moins élevé qu’en France.
C’est parti, je me lance et c’est le cas de le dire !
Raphaël, quant à lui, n’a pas envie de le faire ; il sera donc le photographe / caméraman officiel de mon saut.

Nous sommes en basse saison, je peux donc venir sans réservation préalable. En haute saison, en revanche, il faut réserver plusieurs semaines en avance pour espérer faire le saut de l’ange.

A notre arrivée au centre, je m’enregistre au comptoir où je dois signer des documents relatifs à mon état de santé, ensuite on me pèse et on écrit mon poids en gros chiffres rouges sur la main gauche.
Eh oui, le rêve de toutes les femmes d’avoir son poids inscrit en énormes chiffres rouges sur sa main, à la vue de tous 🙂 !

C’est parti pour un saut dans 20 minutes ! Le temps de voir les sauts des personnes avant le mien et le temps pour Raphaël de faire des tests photos et vidéos.

Je monte sur le pont et attends mon tour. Des professionnels me préparent : ils me re-pèse une fois encore pour s’assurer que le poids correspond bien à celui indiqué sur la main - sait-on jamais que je me sois enfilé 15 big mac et des cocktails de crème fraîche en 20 minutes - pieds protégés par des serviettes puis liés avec des sangles très serrées, harnais au niveau de la taille et bien sûr le fameux élastique.

Puis c’est parti ! 5 4 3 2 1, je n’hésite pas, je saute !

Je n’avais aucune appréhension avant le saut et durant l’attente. J’étais même très zen. Et au moment du saut, c’est en fait bien plus impressionnant que ce à quoi je m’attendais !

Les adeptes des attractions à sensations fortes dans les parcs d’attractions type Port Aventura, Disneyland ou autre peuvent multiplier la sensation par 10 pour comprendre quel est le ressenti !

Après le saut et la suspension dans les airs au dessus de la rivière, un petit bateau arrive. Une dame me tend une perche et me tire sur le bateau.

C’est tout excitée que je monte rejoindre Raphaël pour lui raconter ces quelques secondes d’adrénaline. Les photos et vidéos prisent par Raphaël attestent d’ailleurs des sensations ressenties !

Des photos et vidéos prises lors du saut sont proposées en magasin mais très chères et celles de Raphaël sont parfaites. Je repars donc avec mon certificat de saut à l’élastique et un tee-shirt offert !

Superbe expérience, certes pas recommandée à tout le monde, surtout pour les cardiaques ou les personnes ayant le vertige.
Mais pour les adeptes d’adrénaline, foncez !

Nous passons ensuite à Wanaka où nous prenons la photo de l'arbre le plus célèbre de Nouvelle-Zélande.

Pourquoi ? Très bonne question, nous n'en savons rien et personne ne le sait d'ailleurs ! 🙂 . Il reste néanmoins l'arbre que vous verrez partout en photo si vous tapez "Nouvelle-Zélande" sur les réseaux sociaux !

Plus sage qu'un saut à l'élastique mais sportif tout de même, le lendemain, nous décidons de faire la randonnée du Roys Peak, dans les environs de Queenstown.
16 km aller-retour et 1300 m de dénivelé, ce n’est pas de tout repos. En revanche, les panoramas sur le lac Wanaka sont magnifiques tout au long de la randonnée.

Le final est bien sûr la vue sur le lac depuis le sommet du Roys Peak !

C’est épuisés mais de belles images plein les yeux que nous-nous dirigeons vers Monro Beach, lieu propice pour observer une espèce rare de pingouin appelée gorfou sauteur, reconnaissables par leurs aigrettes jaunes.

Malgré une course pour parvenir à la plage dans les temps, nous arrivons un peu tard et nous les loupons.

Sur le chemin du retour, dans le noir total, nous voyons des vers luisants. Nous en profitons pour les photographier.

Nous prenons un camping où nous pouvons brancher notre petit chauffage d’appoint et c’est parti pour une bonne nuit de sommeil !

Le lendemain, nous retournons sur cette même plage et nous finissons par  voir quelques pingouins de loin. Il y a en effet un panneau indiquant une limite à ne pas franchir afin de ne pas les perturber.

Nous n’avons qu’une très faible visibilité et les aigrettes jaunes sont difficilement identifiables.

Ce n’est pas grave, nous les aurons quand même vus !

Récapitulons

 QuoiPrix total à 2DuréeLien
LogementCampervan
Self-contained
48 € / jour26 nuits (total NZ)Site location
ActivitéKAWARAU BRIDGE BUNGY116 €Le sautSite de l'agence

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